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Travaillez en toute sécurité

Les transpalettes manuels présentent-ils un risque pour votre entreprise ?

Q : Vos transpalettes manuels sont-ils vraiment sûrs ? R : Vous pourriez bien être hors-la-loi !

Votre société utilise-t-elle des transpalettes manuels ? Si c’est le cas, vous pourriez avoir des démêlées avec la justice... Une étude indépendante laisse entendre que déplacer une simple charge de 500 kg peut vous faire sortir du cadre des recommandations officielles. Pire encore, les chiffres avancés par le gouvernement britannique confirment que toute personne utilisant un transpalette manuel court bien plus de risque de se blesser que ce qu’on imaginait.

Dans ce court article :

  • nous expliquerons la législation
  • nous révélerons les découvertes scientifiques inquiétantes à propos du niveau de stress des ouvriers
  • nous vous donnerons de précieux conseils pour garantir sécurité et légalité
  • nous vous aiderons à choisir le bon équipement pour votre lieu d’exploitation

Vos responsabilités d’employeur

Commençons par vos responsabilités. Si vous êtes employeur, vous êtes responsable du bien-être de vos employés. En ce qui concerne la manutention et le transport de charges lourdes, cela signifie que vous devez garantir les formations et les équipements adéquats.

Point important, cela ne signifie pas seulement éviter le moindre incident ou accident (auquel on pourrait s’attendre pour un déplacement de charge exceptionnellement lourde). Vous devez aussi être conscient de l’effet progressif et cumulatif du port de charge sur le système musculo-squelettique du manutentionnaire… et des dommages que de telles atteintes peuvent occasionner au bon fonctionnement de votre activité.

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Les travailleurs passent au moins un quart de leur temps de travail quotidien à porter et déplacer des charges lourdes. (Source : 4e Rapport européen sur les conditions de travail - 2005)

 

D’après le HSE, ministère britannique chargé de la santé et de la sécurité au travail, plus d’un tiers de tous les accidents entraînant au moins trois jours d’arrêt de travail sont dus à la manutention manuelle (levage, pose, poussée, traction, port ou déplacement). En moyenne, chaque victime s’arrête de travailler 20 jours sur une période de 12 mois, ce qui peut représenter un dérangement majeur pour votre activité et un coup dur pour votre productivité.

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Source : Recommandations du HSE sur les activités de manutention manuelle - 2004

 

Comment cela s’applique-t-il aux transpalettes manuels ?

Pour faire simple, si vous déplacez des charges fréquemment ou transportez des charges supérieures à 500 kg, vous devriez fortement envisager de remplacer votre transpalette manuel par un modèle électrique. Dans le premier de cas, c’est l’accumulation de l’effort qui doit être évitée. Dans le cas de charges lourdes, c’est l’effort nécessaire au démarrage, à l’arrêt et au maintien en mouvement de la charge qui est le problème clé.

L’effort maximal stipulé par les recommandations officielles pour le démarrage ou l’arrêt d’une charge est de 20 kg pour un homme (soit le poids maximum autorisé pour un bagage lors d’un enregistrement à l’aéroport avant de payer une taxe de surpoids) ou de 15 kg pour une femme. La force maximale pour maintenir une charge en déplacement est de 10 kg pour un homme et 7 kg pour une femme. Mais à quoi cela correspond-il en pratique ?

Quel effort physique est nécessaire à l’emploi d'un transpalette manuel ?

Afin d’obtenir une moyenne précise, des chercheurs indépendants ont testé 17 modèles de transpalettes manuels parmi une large gamme de fabricants proposant le transport de charges allant de 500 kg à 2 tonnes.

Les résultats ont été concluants – et choquants.

Démarrer une charge de 500 kg demande en moyenne un effort de 23,3 kg. Augmentez la charge jusqu’à 2 tonnes et la force requise passe à 49,6 kg, une valeur bien supérieure aux recommandations officielles mentionnées plus haut.

Soulever une charge de 2 tonnes sur un transpalette manuel est aussi très sollicitant : cela demande une force moyenne de 35,1 kg (à nouveau bien plus élevée que les recommandations). Même maintenir en mouvement une charge de 2 tonnes, par un effort de 30,7 kg, dépasse les recommandations d’une marge exorbitante de 53,3%.

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Source : Theo Egberts, Buro Andersom

 

Un vrai danger dans le camion

Manœuvrer un transpalette manuel dans le confinement d’un camion (et de son hayon hydraulique) requiert une attention particulière. Alors que maintenir en mouvement une charge d’environ 700 kg demande une force pouvant atteindre 18 kg (de 80% supérieure aux recommandations), stopper la même masse sur la plateforme du hayon hydraulique requiert presque deux fois plus d’effort.

L’exposition à l’eau de pluie augmente encore plus les risques. Pour une maîtrise maximale, nous recommandons un transpalette manuel muni de roues revêtues d’élastomère avec freinage manuel.

Comment choisir son transpalette électrique ?

Il est judicieux d’opter pour une marque renommée. Non seulement la qualité de fabrication sera probablement supérieure, mais le revendeur vous fournissant l’équipement sera capable de vous conseiller quant à la capacité de charge et au type de roues le plus adaptés à votre utilisation. Par exemple, les revêtements de roues plus tendres sont mieux adaptés aux conditions glissantes mais s’usent plus rapidement. Les composites comme le Vulkollan rendent les roues adaptables à la plupart des situations, tout en prolongeant leur durée de vie.

Caractéristiques souhaitables :

  • Un bras de timon qui revienne toujours progressivement en position haute
  • Une zone de by-pass du frein, permettant des déplacements très lents quand le bras de timon est en position relevée
  • Des roues directionnelles reliées, pour une stabilité maximale même avec des charges élevées ou lors de virages serrés
  • Une hauteur de levée généreuse – cela peut se montrer très utile sur des rampes ou des quais de chargement, en particulier avec des palettes endommagées
  • Des modes d’utilisation facilement sélectionnables (pouvant être choisis instantanément en fonction de l’habileté de l’opérateur et des conditions d’utilisation)
  • Un châssis “fermé” (pour éviter qu’eau et poussière ne pénètrent dans les mécanismes de l’engin, pour un entretien plus rare, une durée de vie plus longue et des frais de fonctionnement plus faibles)
  • Des fourches renforcées (plus durables)
  • Une transmission à fluide hydraulique (fonctionnement silencieux, fiable et de faible entretien)
  • Une commande électronique de la pompe (pour un fonctionnement plus doux et silencieux qu’avec les contacteurs traditionnels)

Si vous voulez estimer votre besoin de passer à un transpalette électrique… et obtenir des conseils sur les caractéristiques les plus adaptées, cliquez ici

En conclusion

A moins que vous ne puissiez réduire la taille de chaque charge (à 500 kg ou moins) tout en minimisant le nombre d’opérations, la seule option réaliste (et légale) est d’automatiser les manipulations en passant d’un transpalette manuel à un transpalette électrique sur batterie.

L’avantage majeur est que vous augmenterez la cadence des opérations et réduirez les risques d’arrêts maladies dus par exemple à des douleurs lombaires.

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